Titre : |
Gouverner par la dette |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Maurizio Lazzarato, Auteur |
Editeur : |
Paris : Les Prairies ordinaires |
Année de publication : |
DL 2014 |
Collection : |
Essais |
Importance : |
1 vol. (229 p.) |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-35096-089-0 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
1. TERRITOIRE:1-03. SOCIÉTÉ:argent:économie:capitalisme 1. TERRITOIRE:1-03. SOCIÉTÉ:politique:pouvoir 3. PRATIQUES DES SAVOIRS:3-04. VOIX - DISCOURS:philosophie PROJETS:2013-2018 Alexandra Baudelot, Dora Garcia et Mathilde Villeneuve:Printemps des Laboratoires #6: Endetter et Punir
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Tags : |
dettes publiques |
Résumé : |
Experts, hommes politiques et éditorialistes sont unanimes : la dette qui grève les finances publiques entrave la croissance, fait exploser le chômage. Les États doivent à tout prix se désendetter s’ils veulent rassurer les marchés et retrouver le chemin de la prospérité. Le diagnostic de Maurizio Lazzarato est tout autre : la dette, dans le système capitaliste, n’est pas d’abord une affaire comptable, une relation économique, mais un rapport politique d’assujettissement et d’asservissement. Elle devient infinie, inexpiable, impayable, et sert à discipliner les populations, à imposer des réformes structurelles, à justifier des tours de vis autoritaires, voire à suspendre la démocratie au profit de « gouvernements techniques » subordonnés aux intérêts du capital.
La crise économique de 2008 n’a fait qu’accélérer le rythme de formation d’un « nouveau capitalisme d’État », qui organise une gigantesque confiscation de la richesse sociale par le biais de l’impôt. Dans un inquiétant retour à la situation qui a précédé les deux guerres mondiales, l’ensemble du procès d’accumulation est tout entier gouverné par le capital financier, qui absorbe des secteurs qu’il avait jusqu’alors épargnés, comme l’éducation, et qui tend à s’identifier avec la vie même. Face à la catastrophe en cours et au désastre qui s’annonce, il est urgent de sortir de la valorisation capitaliste, de nous réapproprier nos existences, savoir-faire, technologies et de renouer avec le possible en composant, collectivement, un front du refus.
source: éditions Les Prairies ordinaires |
Gouverner par la dette [texte imprimé] / Maurizio Lazzarato, Auteur . - Paris : Les Prairies ordinaires, DL 2014 . - 1 vol. (229 p.) ; 21 cm. - ( Essais) . ISBN : 978-2-35096-089-0 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
1. TERRITOIRE:1-03. SOCIÉTÉ:argent:économie:capitalisme 1. TERRITOIRE:1-03. SOCIÉTÉ:politique:pouvoir 3. PRATIQUES DES SAVOIRS:3-04. VOIX - DISCOURS:philosophie PROJETS:2013-2018 Alexandra Baudelot, Dora Garcia et Mathilde Villeneuve:Printemps des Laboratoires #6: Endetter et Punir
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Tags : |
dettes publiques |
Résumé : |
Experts, hommes politiques et éditorialistes sont unanimes : la dette qui grève les finances publiques entrave la croissance, fait exploser le chômage. Les États doivent à tout prix se désendetter s’ils veulent rassurer les marchés et retrouver le chemin de la prospérité. Le diagnostic de Maurizio Lazzarato est tout autre : la dette, dans le système capitaliste, n’est pas d’abord une affaire comptable, une relation économique, mais un rapport politique d’assujettissement et d’asservissement. Elle devient infinie, inexpiable, impayable, et sert à discipliner les populations, à imposer des réformes structurelles, à justifier des tours de vis autoritaires, voire à suspendre la démocratie au profit de « gouvernements techniques » subordonnés aux intérêts du capital.
La crise économique de 2008 n’a fait qu’accélérer le rythme de formation d’un « nouveau capitalisme d’État », qui organise une gigantesque confiscation de la richesse sociale par le biais de l’impôt. Dans un inquiétant retour à la situation qui a précédé les deux guerres mondiales, l’ensemble du procès d’accumulation est tout entier gouverné par le capital financier, qui absorbe des secteurs qu’il avait jusqu’alors épargnés, comme l’éducation, et qui tend à s’identifier avec la vie même. Face à la catastrophe en cours et au désastre qui s’annonce, il est urgent de sortir de la valorisation capitaliste, de nous réapproprier nos existences, savoir-faire, technologies et de renouer avec le possible en composant, collectivement, un front du refus.
source: éditions Les Prairies ordinaires |
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